J’ai tout misé sur le rouge !

Traduction : j’ai lancé la fabrication des pièces en plastique pour le corps.

C’est un peu « no way back ». Ça veut dire : plus de changement possible dans la conception globale de Pioupiou. La machine est lancée, et j’ai investi tous les sous.

Ça fait peur, hein ?

Même pas peur, en fait. J’ai peaufiné ce Pioupiou jusqu’au bout pour être (presque) certain qu’il tienne la route.

Il a donc fallu encore quelques itérations avant d’obtenir la coque parfaite.

J’ai commencé par renforcer la liaison pivot. Plus longue, pour limiter le bras de levier sur les roulements. Plus large pour renforcer la solidité au niveau de l’angle droit. Ça permet aussi de mettre des roulements plus gros − et donc qui s’usent moins vite.

Nouveau (en haut), et ancien (en bas)

Gros plan sur les roulements « même pas peur du sel ». Corps en plastique POM (=acétal), billes en verre.

J’ai aussi rajouté une petite jupe, qui permettra à l’eau de s’écouler à l’extérieur pour limiter un peu plus le blocage par le gel.

Enfin, une dernière modif un peu moins visible mais tout aussi importante : la connexion de la pile.

Ça serait quand même bête d’avoir un Pioupiou qui ne marche plus, juste parce que les contacts de la pile ont rouillé. Quand on voit la tête des ressorts dans les lampes de poches, on a du mal à imaginer ce que ça peut donner en extérieur au bout de plusieurs années dans le sel et l’humidité.

Du coup, nouveau système : languette soudée sur la pile, et vissée directement sur la carte électronique.

(Note pour les bricoleurs qui lisent ce blog : ne jamais rien souder sur une pile avec un fer classique. Il faut un équipement spécial. Sinon ça fait BOOOUUMM et ça pique les yeux !!!)

Avec ça, on devrait avoir une solution qui tient la route.

Maintenant que toutes ces pièces sont commandées, il n’y a plus qu’à attendre.