Un panneau solaire… mais pourquoi faire ?

Un panneau solaire… mais pourquoi faire ?

La semaine dernière, j’ai assemblé quelques protos de ce nouveau Pioupiou.

Honnêtement, c’était très chiant. Mais c’est comme ça que je me suis aperçu qu’il y avait encore pleins de modifications à faire pour simplifier la production. Parce que si on veut faire 1 000 ou 10 000 pioupious, il va falloir optimiser un petit peu le process.

Donc j’ai pas mal réfléchi à la question. En particulier, il y a un élément très contraignant : le panneau solaire. Pour pleins de raisons.

Déjà, parce qu’il faut trouver un panneau de bonne qualité, à la bonne taille. Ensuite, parce qu’il faut les intégrer au design du boîtier. Puis il faut que ça soit étanche, durable, qu’il y ait du soleil, et tout pleins d’autres trucs. Sans oublier qu’il faut des fils, à souder, etc… Bref, c’est pas si simple.

J’ai imaginé des tas de solutions, et aussi des tas de problèmes que ça pourrait causer. Genre si on fait un boîtier transparent et qu’on mets le panneau à l’intérieur, ça simplifie l’étanchéité. Mais dans le même temps, une fois qu’il y a de la condensation dans le boiter, les panneaux ne marcheront plus…

Bon bref. J’ai eu une autre idée : et si on ne mettait pas de panneaux solaires ? Ça semblait un peu fou. Et puis j’ai fait les calculs − juste pour voir. Le résultat est méga cool : en fait Pioupiou consomme si peu, qu’on a même pas besoin de le recharger !

Alors on vire les batteries, les panneaux solaires et le circuit de charge, et on met une pile un poil plus grosse :

Et théoriquement, avec ça on a 4 ans d’autonomie 🙂 Bon, c’est la théorie. En réalité, je pense qu’on peut plutôt s’attendre à 2 ou 3 ans.

Le premier truc qu’on se dit, c’est « oui, mais ça va être chiant de changer la pile ». Mais c’est un faux problème, qu’on aurait quand même eu avec les batteries rechargeables. Même avec des panneaux solaires, la batterie aurait vieilli et il aurait fallu la changer de temps en temps. Regardez votre iPhone : combien de temps tient-il la charge au bout d’un an ?

La différence, c’est que la pile de Pioupiou sera bien plus facile à changer que la batterie d’un iPhone. Ça sera l’histoire de deux vis − et hop. En plus, Pioupiou vous préviendra au moins un mois à l’avance lorsqu’il détectera que la pile commence à faiblir. Comme ça, pas de mauvaise surprise.

Bref. Je pense que cette solution vaut la peine d’être essayée.

9 réflexions sur « Un panneau solaire… mais pourquoi faire ? »

  1. Si la conso est si faible, effectivement. Et si elle est plus forte, pourquoi ne pas effectuer une mesure du vent toutes les X secondes et passer le reste du temps à recharger…. ou inversement ?

  2. Qu'on recharge par un panneau ou par l'hélice le problème de la pile est identique 😉
    Par contre si il lui faut une maintenance annuelle au Pioupiou pas la peine d'avoir une grosse pile …
    Robert

  3. On commence à parler de pioupiou sur les listes ULM, je vais tacher de convaincre le club de se lancer.

    Une intervention 1 fois par an pour changer les piles ==> pas de soucis, les manches à air ne durent guère plus …

    D@niel

  4. -1 pour la recharge par l'hélice: ça impliquerait un mécanisme de dynamo débrayable pour ne pas influencer la mesure (en particulier par vent faible), et d'après moi ce n'est pas réaliste ni réalisable. Et par induction j'ai peur que le poids des aimants sur l'axe de l'hélice soit également problématique.

  5. As tu pensé aux supercondensateurs ?
    Ils permettent un nombre de cycles charge/décharge quasiment illimités.
    Reste évidemment qu'il faut trouver un panneau solaire à la fois petit et durable.
    Pour info, cette solution est utilisée sur des anémomètre/girouettes à ultrasons utilisés en marine (http://www.radio-ocean.com/crbst_26.html).

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